Visite à Mindo et observation de la biodiversité pour les deux classes de Terminale Scientifique du lycée

Nous, certains élèves des classes de Terminale Scientifique, sommes allés à Mindo pendant deux jours, accompagnés de nos enseignants en SVT (Mme Murguet et M. Cassar), et de notre enseignante en SPC (Mme Rozier).

L’objectif de ce séjour était de découvrir cette partie de l’Équateur avec un regard scientifique, en se concentrant sur l’observation de la biodiversité.

Le premier jour, après un voyage de 2 ou 3 heures en bus, nous sommes arrivés à Mindo et nous avons commencé une randonnée dans une forêt abritant des merveilleuses cascades dans lesquelles nous nous sommes baignés.

L’après-midi, nous avons visité la chocolaterie Yumbos, où l’on nous a expliqué la transformation du cacao en chocolat.

Le jour suivant, après un bon dîner et une nuit à l’hôtel, nous sommes sortis à 5 heures du matin pour aller observer une espèce emblématique de la région, les coqs de la roche. Une fois leur comportement observé, notamment leur parade nuptiale, nous sommes allés voir des colibris à un autre point d’observation.

Finalement, nous avons terminé notre séjour par la visite du « Mariposario » de Mindo.

Après l’almuerzo, nous avons repris la route de retour à Quito.

 

El Gallo de la Peña

El Gallo de la Peña, est une espèce unique de l’Équateur, en particulier des Andes.

On le retrouve à 1800 mètres d’altitude et à un kilomètre de la ligne équatoriale. Ces oiseaux habitent dans une forêt humide et dans un climat chaud-humide.  Normalement, c’est très difficile de rencontrer cette espèce. Mais notre observation s’est déroulée à 5 heures du matin, au mois de septembre, pendant la saison des amours.

Premièrement, nous avons constaté que dans le vert de la forêt tropicale, des tâches rouges vives apparaissent brillantes. Le mâle a un plumage très coloré, une combinaison d’orange et de noir, car son plumage coloré l’aide à séduire et il chante d’une manière aigü et forte pour attirer l’attention de la femelle avec la finalité de pouvoir se reproduire.

Au contraire, les femelles ont un plumage de couleur austère et terne, dominé par des nuances de brun.

Ils ont le bec court, les pattes et les doigts forts. Les deux sexes ont une crête de plume en forme de disque non pliée

Ces oiseaux sauvages ont le plumage le plus exotique du monde.

Cependant, la femelle, avec leurs couleurs plus sobres et dans la gamme des marrons et rouge, reste silencieuse. Les couleurs de la femelle lui permettent de se camoufler afin de se protéger et de cacher son nid des possibles menaces.

Malgré les couleurs vives chez les mâles, ils sont généralement difficiles à observer lorsqu’ils ne sont pas dans leurs champs de déploiement, car ils sont arides et vivent dans des cascades très profondes ou dans des collines de basses terres isolées.

Photo de notre observation :

Photo du plumage coloré :

 

L’ALIMENTATION DES ORCHIDÉES

Tout au long de notre voyage à Mindo nous avons pu observer une grande quantité d’orchidées. Les orchidées, dont le nom scientifique est
Orchidaceae, sont une famille qui comprend plus de 25 000 espèces et se différencie par ses actions écologiques avec les agents polinisateurs et avec les champignons avec lesquels ils forment des mycorhizes (symbiose entre un champignon et les racines d’une plante).

Ces plantes peuvent pousser n’importe où dans tout le monde sauf les régions désertes ou polaires et sont plus abondantes dans les zones intertropicales.

Les orchidées que nous avons pu observer étaient épiphyte (c’est à dire, des plantes qui poussent en se servant d’autres plantes comme support) et se trouvaient donc sur d’autres plantes.


Mais, ces fleurs ne s’alimentent pas de son support mais d’air, humidité et lumière.
Les racines, en plus de permettre la plante de rester sur l’arbre, leur permet d’absorber de l’eau et des nutriments a travers d’une voilure de cellules mortes qui est moelleuse et trouée.
Pourtant, le 
plus intéressant est que la plus grande partie des orchidées ont un Métabolisme Acide Crassulacéen (CAM), ce métabolisme lui permet de fixer le carbone pendant le jour et puis le synthétiser pendant la nuit. Cela se fait parce que les plantes grasses (comme les orchidées) accumulent de l’acide citrique, isotrique et malique pendant la nuit et se désacidifie progressivement pendant le jour.

Sources :
https://microplanta.wordpress.com/2006/01/07/29/

https://www.culturarecreacionydeporte.gov.co/es/bogotanitos/biodiverciudad/las-orquideas

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tabolisme_acide_crassulac%C3%A9en#Liste_de_plantes_CAM

 

Les Orchidées à Mindo

En Equateur on trouve une grande variété d’orchidées, la plupart de ses merveilleuses plantes se trouvent dans la forêt humide ou la jungle.
Près de 
24% de la flore en Équateur correspond à des orchidées et, dans les dernières années, une étude trouva que 4 plantes sur 10 sont des orchidées.
Il est donc souhaitable d’en connaitre les différentes types d’orchidées trouvées à Mindo présentées ci-dessous :